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Les dilemmes éthiques et moraux : Culpabilité, jugement social et redéfinition de la fidélité

Peut-on aimer deux personnes à la fois ? Est-ce mal de désirer quelqu’un d’autre que son ou sa partenaire ? La fidélité est-elle une promesse ou une construction sociale ? Ces questions, profondément humaines, résonnent dans le cabinet de coaching relationnel que je tiens à Genève. Elles viennent souvent troubler ceux qui vivent ou traversent une situation d’infidélité, non pas comme des réponses tranchées, mais comme des dilemmes éthiques et moraux complexes, intimes, parfois douloureux.

Un homme soucieux et une femme attentive partageant un moment d’introspection dans une atmosphère intime.

Dans cet article, nous allons explorer ces dilemmes : la culpabilité, le poids du jugement social et surtout, la redéfinition contemporaine de la fidélité. Un chemin de réflexion sans morale imposée, mais avec un regard lucide et empathique sur ces tensions invisibles qui affectent tant de vies.


Quand l’éthique intime entre en collision avec le vécu

L’éthique est souvent perçue comme un code de conduite que l’on intériorise au fil du temps : ce qui est “bien” ou “mal”. Mais dans les relations de couple, l’éthique ne se vit pas toujours de manière absolue.


➡️ Un homme peut aimer sincèrement sa compagne… et pourtant développer une connexion profonde avec une autre femme.

➡️ Une femme peut se sentir coupable d’un simple échange de regards, sans avoir franchi aucune ligne physique.


👉 Ce qui fait souffrir, ce n’est pas tant l’acte que la dissonance morale : ce moment où ce que l’on vit ne correspond plus à ce que l’on pensait être “bien”.


Exemple réel (modifié pour confidentialité) :

Camille, 42 ans, mère de deux enfants, m’a confié en coaching à Genève : “Je ne l’ai jamais trompé physiquement. Mais je pense à cet autre homme tous les jours. Est-ce déjà être infidèle ?”


La culpabilité : miroir de nos valeurs… ou de nos conditionnements ?

La culpabilité est une émotion puissante. Elle surgit souvent après un acte ou une pensée perçue comme une transgression. Mais d’où vient-elle réellement ?


  • De notre propre échelle de valeurs ?

  • Ou d’un conditionnement social et culturel ?


Beaucoup de personnes que j’accompagne ressentent une culpabilité démesurée… avant même d’avoir posé un acte concret. Pourquoi ? Parce que la société associe très souvent fidélité = valeur morale supérieure, et infidélité = trahison impardonnable.


Mais dans le monde réel, tout est plus nuancé :

  • On peut être infidèle sans cesser d’aimer.

  • On peut être fidèle en acte mais absent en cœur.

  • On peut trahir l’autre… en se trahissant soi-même.


💬 À méditer :

“La vraie fidélité commence-t-elle par celle qu’on se doit à soi ?”

Le regard des autres : un tribunal permanent

À Genève comme ailleurs, le jugement social est encore très fort autour des relations hors normes.

Les maîtresses sont vues comme des briseuses de couples.

Les hommes infidèles comme des lâches ou des prédateurs.

Les femmes adultères comme des instables ou des manipulatrices.


Pourtant, chaque histoire est unique. Mais le regard extérieur agit comme un miroir déformant, qui pousse à se taire, à mentir, à s’isoler.


👁‍🗨 Résultat :

  • Les personnes engagées dans des relations parallèles n’osent plus parler de leurs émotions.

  • Les partenaires trompés n’osent pas dire qu’ils restent par choix, par amour ou par espoir.

  • Et ceux qui doutent se jugent eux-mêmes avant même d’avoir été jugés.


Coaching relationnel à Genève : dans mon accompagnement, j’aide mes clients à sortir de ce carcan du jugement pour revenir à ce qui compte vraiment : leurs ressentis, leurs besoins, leurs valeurs profondes.


La fidélité : un concept à redéfinir ?

Pendant longtemps, la fidélité était définie par une simple norme : exclusivité sexuelle et affective dans le mariage ou le couple.


Mais aujourd’hui, dans un monde où :

  • les attentes relationnelles évoluent,

  • la durée des relations s’allonge,

  • les rencontres sont facilitées par les réseaux sociaux,


la fidélité se redéfinit.

👉 Pour certains, c’est ne jamais mentir.

👉 Pour d’autres, c’est ne jamais faire l’amour ailleurs.

👉 Pour d’autres encore, c’est honorer les besoins de l’autre en toute transparence.


La communication devient alors plus essentielle que les règles figées.


Exemple :

  • Un couple peut décider ensemble d’avoir une relation ouverte, sans trahison.

  • À l’inverse, un simple message caché peut être vécu comme une rupture de confiance.


Comment faire face à un dilemme moral sans se perdre ?

Quand on vit une situation ambiguë — attirance pour une autre personne, infidélité avérée, sentiment de déséquilibre — il est naturel de se sentir tiraillé(e).


Voici un chemin d’accompagnement que je propose souvent :


🔹 1. Se reconnecter à son ressenti

Avant de juger, il est important d’écouter ce qui se passe en soi.

  • Que ressens-tu vraiment ?

  • Est-ce du manque, du désir, de la colère, de l’ennui ?

  • Depuis quand ?


🔹 2. Identifier ses valeurs profondes

  • Qu’est-ce qui est non négociable pour toi ?

  • Te sens-tu fidèle à toi-même dans cette situation ?


🔹 3. Accepter les contradictions humaines

L’humain est par nature complexe.

On peut vouloir la sécurité et l’aventure.

On peut aimer et désirer ailleurs.

Ce n’est pas une faute, c’est une tension à comprendre.


🔹 4. Choisir en conscience

Le coaching ne pousse pas à rester ou partir.

Il éclaire les choix possibles pour que chaque personne reprenne son pouvoir intérieur.


Témoignages anonymes : des dilemmes vécus

Marc, 48 ans, Genève

“J’ai rencontré une femme qui me comprend mieux que ma compagne. Je ne veux pas la quitter, mais je me mens chaque jour. Je suis perdu.”

Aurore, 36 ans, Lausanne

“J’ai eu une relation d’un soir. Je n’en ai pas parlé. Je ne regrette pas, mais je vis avec une culpabilité que je n’arrive pas à faire taire.”

Lucie, 41 ans, Genève

“On est fidèle depuis 20 ans. Mais il n’est plus là émotionnellement. J’ai envie d’autre chose. Est-ce trahir que de vouloir vivre ?”

Vers une éthique personnelle et assumée

Les dilemmes moraux liés à l’infidélité ne sont pas des faiblesses : ils sont le reflet d’une conscience qui cherche sa vérité. Il n’y a pas de réponse universelle. Il y a des ressentis, des contextes, des histoires à comprendre.


Le travail du coach relationnel n’est pas de dire ce qui est bien ou mal. Il est d’accompagner sans juger, pour que chacun et chacune retrouve la paix intérieure dans ses choix.


Vous vivez un conflit intérieur lié à une relation parallèle ?

Vous êtes tiraillé(e) entre loyauté, désir, liberté et engagement ?

Vous ressentez le poids du jugement social ?

👉 Je vous accompagne en toute confidentialité depuis Genève ou à distance.

📅 Prenez rendez-vous dès maintenant pour une séance d’exploration.



🎯 Petit quiz introspectif

Et vous, à qui êtes-vous le plus fidèle aujourd’hui ?

  • A – À mon/ma partenaire, même si je me sens parfois ailleurs

  • B – À mes désirs, quitte à bousculer les normes

  • C – À mes valeurs, même si je doute encore de ce qu’elles so

  • D – À ce qu’on attend de moi, parce que je n’ose pas encore

👉 Quelle que soit votre réponse, elle dit quelque chose d’important sur votre parcours. En parler avec un coach peut ouvrir de nouvelles voies…


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